Charles Rambert
(1825-18.). La Misère.
Paris, Blandin : 1851. Description 16 f. -pl. en lithographie -45 cm.
Prix: 1500 €.
[LCAD] état passable. Manque la planche 7.
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Couverture |
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I L'homme reconnaissant élève
son chant vers Dieu pour le glorifier. Accroupie sur terre, la vieille
misère rit et l'attend. |
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II Elle est maîtresse. Elle
courbe déjà l'homme sous son ironie; lui interdit pour toujours de chanter
et lui montre pour unique but de sa vie, le pain qu'il doit lui arracher. |
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III La misère entraîne l'homme
et sa famille. En vain, il lui demande grâce et s'accroche aux fleurs du
chemin. La misère est inexorable. Il faut marcher toujours dans les ronces
aigues. |
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IV La misère montre à l'homme
qui a faim, ceux qui abusent de tout: ce laid contraste met la haine et
l'envie dans son cœur et le rendra coupable. |
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V La misère l'a forcé
d'échanger le repos de sa conscience pour le pain de la prison: il est
courbé sous le remords qui, incessamment lui murmure un reproche.
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VI La mère est morte... L'enfant sans mère
appartient à la misère.. Elle l'a tiré du berceau et l'emporte. |
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VIII Il meurt seul sur le bord
du chemin; sa dernière pensée est pour celle qui l'aima et à Dieu.
L'amour et la foi, sentiments sublimes qui aident l'homme à vivre et à
mourir. |