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Collection
BOUQUINS
Éditions Robert Laffont. Volumes à
couverture cartonnée pelliculée souple et illustrée, 135 x 200 mm. Prix:
10 €. sauf indication contraire.
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1. |
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Daniel Boorstin. Les
découvreurs. 1988, 760 pages. Commande
- Message [L65]
Bon état. |
2. |
Earl Derr Biggers. Charlie Chan. 1994, 1200 pages. Commande
- Message [L82]
Bon état. |
3. |
Henry
JAMES. Daisy Miller. Les ailes de la colombe. les ambassadeurs. 1992.884
pages.
Commande - Message [L82] |
4. |
Robert Louis STEVENSON. L'île au trésor. La maître de
Ballantrae. Enlevé! Catriona. Veillées des îles. Un mort encombrant. L'étrange
cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Introduction générale par Henry James. Vie de RL Sevenson par Gilbert SIGAUX. 1984. 1120 pages. Commande
- Message [L82]
Assez bon état. |
5. |
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Conan DOYLE. Sherlock Holmes. Tome 2.
1992. 1065 pages.
Commande
- Message [L118]
état d'usage. |
6. |
Jean François REVEL. Pourquoi des philosophes?
Pour l'Italie. Sur Proust. La cabale des dévots. Contrecensures.
Descartes inutile et incertain.
Prix: 10 €.
Commande
- Message [CG145]
Etat:
Très Bon (9/10). |
7. |
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Emile ZOLA. Tome 3.
Prix: 10 €.
Commande
- Message [CG7]
Etat:
Assez Bon (7/10).
- Nana. Zola brûlait d'écrire Nana. «
Je crois que ce sera bien raide. Je veux tout dire, et il y a des
choses bien grosses. Vous serez content de la façon paternelle et
bourgeoise dont je vais peindre les bonnes "filles de joie". » En
fait de joie, l'actrice, Nana, dévore les hommes, croque les
héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et
prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second
Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir. En se
détruisant elle-même, elle donne le coup de grâce à une société
condamnée, détestée par Zola. Neuvième volume de la série des Rougon-Macquart,
Nana est le plus enivrant d'érotisme et de passion déchaînée.
- Pot-Bouille. Zola est entré
partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers,
selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux
yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes
l'honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le
mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent
toutes les pourritures de la famille. Octave Mouret, le futur patron
qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames,
arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de
Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant
ainsi les secrets de chaque famille. Ce dixième volume des Rougon-Macquart,
retraçant la vie sous le Second Empire, c'est ici la bourgeoisie
côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à
tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont
cruelles mais elles sont vraies.
- Au bonheur
des dames. Octave Mouret affole les femmes de
désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un
paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants,
délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en
1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires.
Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le
quartier, les petits commerces meurent, les spéculations
immobilières se multiplient. Et le personnel tonnait une vie
d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie
mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron
amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il
suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique.
Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir
ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
- La joie de vivre. Près d’Arromanches,
dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir
cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur
petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence
est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de
l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu
l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade,
l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le
village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu’il fait
paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart,
c’est pour une part ironiquement que Zola l’intitule La Joie de
vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne
cette joie, c’est l’émiettement des êtres et des choses que le livre
raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce
moderne, c’est un roman psychologique que l’écrivain propose à ses
lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la
peur de la mort face à une mer destructrice.
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Dernière Mise à jour : le
samedi, 05. juin 2021
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