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Ch de CHERGE. Les vies des Saints du Poitou. Et des
personnages d'une éminente piété qui sont nés ou qui ont vécu dans cette
province. Un volume à couverture cartonnée rigide, percaline
émeraude, dos et deux plats avec titres et fers or, 11 x 18 cm, 357 pages, 28
planches illustrées hors texte. Prix: 30 €.
Voir Livres
moraux n° 25 |
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COLLECTIF. Gens de Vendée.
Ouvrage comprenant : Michel RAGON : Les mouchoirs rouges de
Cholet. Alexandre DUMAS : Les louves de Machecoul. Alphonse de
Châteaubriant : Monsieur
des Lourdines. René BAZIN : La terre qui meurt. France Loisirs.
Omnibus : 1996. Un volume relié à couverture cartonnée rigide illustrée
pourpre sur fond beige, jaquette illustrée couleur, 96 pages, 24 x 33
cm, nombreuses illustrations couleur.
Prix:
6 €.
[CG162] Etat : Bon (8/10).
Les mouchoirs rouges de Cholet :
En 1796, dans un village du bocage vendéen ravagé par les Colonnes
Infernales, une poignée de survivants recommence l'histoire du monde.
Hommes du pays de Gargantua et de BarbeBleue, de la fée Mélusine et du
Sacré-Cœur, ces villageois vivent intensément des mythes qui les
dépassent, avec leurs coutumes étranges, leur peur des hussards et des
âmes errantes, leur vieux curé un peu sorcier, leurs ogres et leurs
farfadets. Ces hommes qui se disent avec crânerie « brigands et
aristocrates » vivent une aventure où le tragique se mêle au sordide et
l'espoir à la frustration. Et c'est peu à peu la résurrection de toute
une paroisse, l'épopée du monde chouan que, même après le génocide de
1793, l'Histoire ne se lasse pas de persécuter - répression ponctuée
d'événements sensationnels comme en 1808 la désopilante et véridique
visite de Napoléon Ier ou, finalement, le dérisoire et décevant retour
des Bourbons. Dans la veine profondément populaire des grands «
raconteurs d'histoires », d'Erckmann-Chatrian à Giono, Michel Ragon a
écrit avec Les Mouchoirs rouges de Cholet un superbe roman historique
qui dresse avec une précision quasi ethnographique un tableau foisonnant
de la vie rurale d'autrefois, une belle histoire émouvante et drôle,
riche en rebondissements et péripéties.Les
louves de Machecoul : Romans de Cape et d'Epée.
Monsieur des Lourdines :
La pourpre des noisetiers, le safran des érables, les châtaigniers et
les hêtres aux branches alourdies de pluie... L'odeur des champignons,
si proche de celles de l'arbre et de la terre... Cette forêt poitevine
dont il a parcouru les sentiers pendant si longtemps, Monsieur des
Lourdines en sera-t-il chassé, par la folie de son fils?
La terre qui meurt :
Mauriac parlait de chef-d’œuvre, Proust rêvait en lisant ses
descriptions et Claudel admirait le style de ce Bazin si injustement
oublié aujourd'hui, peut-être parce qu'il montrait avec trop de sérieux
et d'élévation, de foi et d'émotion les choses de la terre et les choses
de l'âme."La terre qui meurt"; livre chatoyant et profond comme le
terroir, est sans doute un des modèles insurpassables de ces sagas de la
condition paysanne plus ou moins authentiques qui nous plaisent tant
aujourd'hui. C'est l'histoire, sombre mais sans amertume, d'une famille
de métayers dont les joies simples et les peines violentes s'inscrivent
dans le grand mouvement de la propriété menacée et de la désertion des
campagnes qui étaient le fléau de la France il y a un siècle. Mais c'est
aussi un poème, dit M. Genevoix, "un beau poème d'hier et d'aujourd'hui,
actuel comme une Enéide vendéenne, humble, fer-vente, traversée d'ombres
et de lumière dans la coulée des siècles où passent, éphémères et sans
cesse renaissantes, les générations des vivants". |
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