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Ouvrages choisis par les éditions France Loisirs.
1. |
Denise GREY. 70
ans sur les planches. Un ouvrage relié à couverture rigide
cartonnée rouge, jaquette illustrée, 198 pages, 15 x 23 cm.
Prix:
3 €.
[N21CG69]
Bon état (8/10). Soixante-dix ans
sur les planches ! La pétulante Denise Grey se raconte. La vie et la
carrière exceptionnelles d'une femme non moins exceptionnelle qui, après
avoir exercé mille petits métiers, fit de timides débuts au temps du
cinéma muet avant d'être engagée aux Folies-Bergère... Prélude d'une
longue carrière qui la conduisit des boulevards à la Comédie-Française.
Héroïne d'innombrables opérettes, pièces et films, elle eut des rôles
fabuleux dans de grands succès : "Tartuffe", "Les enfants d'Edouard",
"Le diable au corps", "Harold et Maude", "La boum"... Denise Grey nous
livre ici ses recettes du bonheur. Son secret : la joie de vivre. Un
livre allègre comme un refrain de Charles Trenet… |
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2. |
Liliane GUIGNABODET. Natalia. Un volume relié à couverture
cartonnée rigide toilée de couleur rouge, fers or, jaquette illustrée, 312
pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3 €.
[N21CG71].
Etat
Très Bon (9/10). Poids : 400 g. Grand Prix: du Roman de
l'Académie Française 1983. Parce qu'elle est pauvre, ignorante,
encore influencée par une foi chrétienne étrange où se mêlent les légendes
païennes des Slaves, les superstitions populaires, les craintes et les
coutumes enracinées par cinq siècles de tyrannie musulmane, la belle Natalia
ressemble à sa Bulgarie de la fin du XIXe siècle. Elle épouse Velko, maître
bourrelier, et c'est le début d'un amour profond. Après une traversée épique
de cette Bulgarie où bandits et moines règnent à égalité, le couple
s'installe à Sofia pour avoir des enfants, affirmant sa volonté de vivre
malgré les malheurs apportés par la violence du monde et la misère de sa
condition sociale. Dans la tradition des grands romans slaves où l'amour est
l'éternelle aventure, Natalia, superbe fresque remplie de couleurs, de
poésie et de tendresse. |
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3. |
Jean GIONO. Un de Baumugnes. Un volume relié à couverture
cartonnée rigide toilée de couleur grise, fers or, jaquette illustrée, 158
pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3 €.
[N21CG71].
Etat
Très Bon (9/10). Poids : 350 g. A la « Buvette
du Piémont », un vieux journalier est attiré par un grand gars qui parait
affreusement triste et provoque ses confidences : Albin venait de la
montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou
d'une fille qui s'est laissé séduire par le Louis, « un type de Marseille,
un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché
que son intention était de mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin
était inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter
à Baumugnes. Alors le vieux, qui n'est que bonté, décide d'aider Albin...
Rempli d'amour, de tendresse et de fraîcheur, Un de Baumugnes est le second
roman de la trilogie de Pan, les deux autres étant Colline et Regain. |
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4. |
Jean GIONO.
Les grands chemins. Le moulin de Pologne. Un volume
relié à couverture cartonnée rigide toilée de couleur marine, fers or,
jaquette illustrée, 360 pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3 €.
[N21CG71].
Etat
Bon (8/10) : Ex voto. Poids : 450 g. Il y a des
hommes qui aiment courir les routes, à leur guise. s'arrêtant ici ou là pour
travailler quand ils ont besoin d'argent, puis repartant au gré de leur
fantaisie. A cette libre confrérie appartient le héros des Grands Chemins.
Maintenant que l'automne est bien avancé, il commence à se dire qu'il
devrait chercher un coin où passer l'hiver au chaud. Il rencontre un jeune,
noiraud et bouclé, à l’œil mauvais, qui raccommode sa guitare sur un pont.
Ses mains le fascinent. Il se prend d'amitié pour lui. La spécialité de
l'artiste, c'est le jeu. Il vit du jeu et pour le jeu. Il manque en mourir :
des paysans lui martèlent le visage et les mains en représailles de ses
tricheries. Son compagnon le sauve de justesse, mais jamais plus l'artiste
ne pourra « filer la carte ». De là naît le drame qui s'achève sur le
plateau cinglé par la pluie de printemps et le vent de montagne. Un
excellent Giono « moderne ». |
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5. |
John
GALSWORTHY. La saga des Forsyte. Le Propriétaire. Un fort volume
à couverture cartonnée rigide de couleur rouge, jaquette illustrée sur fond
rouge, 474 pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3 €. [N21CG84] Bon état (8/10). Le vieux
Jolyon Forsyte ne met qu'une condition au mariage de sa petite-fille June
avec l'architecte Bosinney : que le jeune homme se constitue d'abord une
solide clientèle. June entreprend aussitôt le siège des membres de la
famille. Erre le premier des Forsyte à posséder près de Londres une maison
de campagne est un argument de prestige qui séduit son cousin Soames, lequel
y voit aussi le moyen de réaliser un excellent placement. De plus,
s'installer à Robin Hill soustraira sa femme Irène à des influences diverses
qu'il juge néfastes. Irène ne l'aime pas, il le sait et s'en irrite. Dans
cette nouvelle résidence qui promet d'être splendide, il espère que tout
changera. Tout change, en effet, mais d'une façon que ni Soames ni June
n'ont prévue. Ainsi commence vers 1880, dans Le Propriétaire, la saga des
Forsyte - étude magistrale de la bourgeoisie anglaise -, le chef-d’œuvre de
John Galsworthy. |
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6. |
Michel de
GRECE. Le palais des larmes. 1988. Un volume relié à couverture
toilée rigide de couleur brune, titres et fers or sur le dos et le premier
plat, jaquette illustrée, 370 + X pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3 €. [N21CG90]
Bon état (8/10). Qui aurait
imaginé que Théodora, originaire d'un misérable quartier de Constantinople,
serait un jour impératrice d'Orient ! Ni les enfants qui partageaient ses
jeux et ses souffrances. Ni même les actrices qui lui apprirent le mime et
la danse. Encore moins les clients des tavernes obscures à qui elle
dispensait ses charmes contre un peu d'argent. L'ancienne courtisane,
devenue épouse de l'empereur Justinien, confesse ici les étapes de son
fabuleux destin. Volontaire, parfois cruelle, mais toujours maîtresse de son
destin, Théodora, être de légende qui rayonna sur le plus grand empire du
monde, nous est restituée ici comme jamais... Un inoubliable destin de femme
au VIe siècle de notre ère |
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7. |
Graham
GREENE. Le dixième homme. 1985. Un volume relié à couverture
rigide de couleur rouge, jaquette illustrée, 212 pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3 €. [N21CG90]
Très Bon état (9/10). Une
prison française sous l'occupation. Les Allemands y détiennent trente otages
et exigent qu'ils désignent eux-mêmes, dans la nuit, les trois d'entre eux
qui seront fusillés à l'aube. Un sur dix. Un des trois hommes tirés au sort
offre sa fortune, sa maison, à qui voudra bien prendre sa place. Un autre
prisonnier, pauvre et désireux de léguer à sa famille une vie aisée, accepte
ce surprenant marché et devient « le dixième homme ». Quatre ans plus tard,
le survivant ne peut s'empêcher de revenir dans sa maison, maintenant
occupée par la mère et la sueur de l'otage fusillé... Tel est le point de
départ de ce roman qui lui-même a une histoire étonnante. En 1944, Graham
Greene, qui était alors sous contrat à Hollywood avec la M.G.M., écrivit ce
récit qui devait servir de base à un scénario. Le film ne fut jamais tourné
et le texte oublié dans les archives de la M.G.M., où il fut découvert par
hasard en 1983. Inédit après quarante années d'oubli, Le Dixième Homme est
un Graham Greene dans la grande tradition. |
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8. |
Max GALLO. Une affaire
intime. Chronique d'un hiver dans une ville du sud.
Un volume relié à couverture cartonnée rigide de couleur bleue, jaquette
illustrée sur fond rouge, 390 pages, 16 x 25 cm.
Prix: 3 €. [N21CG113]
Très Bon état (9/10).
« Dans une vie tout se tient. Lorsque Daniel quitte sa
jeune femme, Laure, il n'imagine pas que son existence entière va
basculer. Il est seul. Il s'installe dans une ville du sud de la France,
au bord de la Méditerranée. Scénariste, il veut y travailler. Mais la
ville est comme un échiquier. Chacun y est à sa place, le député, le
maire, le directeur du casino, les gardes du corps, les épouses, les
femmes du demi-monde, les journalistes, les opposants. Il y a eu crime
mais rien ne trouble l'apparence tranquille de cette ville de plaisir.
Arrive Salmon. Il a cette acuité du regard que donne le désespoir, cette
disponibilité qu'offre la solitude, cette curiosité d'étranger. Il vit
sa double passion celle de l'homme qui perd une femme, celle du témoin
qui veut connaître et dire la vérité. Il trouble la partie d'échecs qui
se joue entre les puissants. Il menace sans le savoir l'équilibre de la
ville. Il a le courage de ceux que le chagrin et l'angoisse rendent
imprudents. On l'observe. Il parle de Laure, de son amour malheureux, de
ses rêves parfois. Il donne à tous des armes contre lui. Dans cette
ville dont il perce le secret, il joue sa vie. J'ai vécu ce livre comme
une aventure personnelle et obsédante. J'ai voulu que ce roman plonge
dans notre présent. Que la ville où Salmon s'enferme, que les
personnages qu'il y côtoie soient aussi vrais dans la France
d'aujourd'hui que le sont dans L'honneur perdu de Katharina Blum, de
Henrich Bôll, ceux d'Allemagne. J'ai tenté de faire avec ce qui se
passait en moi et autour de moi, une œuvre d'imagination, c'est-à-dire
un roman du présent. Pour moi, Daniel Salmon, Laure, la ville et ceux
qui la dominent, existent. Entre eux et moi, c'est une affaire intime. » |
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9. |
Pauline GEDGE. Les
seigneurs de la lande. Adapté de l'américain par Marc ALBERT.
France Loisirs. Balland: 1981. Un volume relié à couverture cartonnée
orange, rigide, 576 pages, 16 x 24 cm.
Prix: 3 €. [N21CG101]
Bon état (8/10).
Au
premier siècle après J.-C., â des milliers de kilomètres de Rome, sur la
lande balayée par les vents, au bord des rivages inhospitaliers d'Albion,
vivent des tribus celtes, aux mœurs rudes, farouchement attachées à leur
indépendance. A la mort de Cunobelin, ses trois fils se disputent la
succession. Profitant de ces querelles intestines, les légions romaines
débarquent, écrasent les barbares, incendient leur place forte. Accompagné
de sa femme et de quelques seigneurs, Caradoc, l'un des fils du roi, choisit
de s'enfuir pour organiser la résistance. Certains l'accueillent en sauveur,
telle Boudicca, la reine des Icéniens, d'autres le trahissent, comme Aricia
l'ensorceleuse, que Caradoc n'a jamais pu oublier tout à fait… |
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10. |
Valery
Giscard d'Estaing.
Le pouvoir et la vie.
Tome I. France Loisirs.
Compagnie 12: 1988. Un ouvrage
relié à couverture rigide de couleur bleue, jaquette illustrée blanche,
402 pages, 15 x 23 cm.
Prix: 3 €.[N21CG123]
Bon état (8/10).
Le 19 mai 1974, les voix de 13 396 203 Français portaient Valéry Giscard
d'Estaing à la présidence de la République. Cette élection faisait de
lui, pour sept ans, l'homme le plus puissant et le plus solitaire de
France. Pour la première fois, il fait le récit de cette expérience
exceptionnelle. Il nous dit comment il a réellement, intimement vécu les
années de sa présidence. Il explique les motifs de ses décisions, celles
qui ont été approuvées comme celles qui ont été contestées; il parle de
ses amitiés, de ses joies, de ses doutes; il dit ce qu'il regrette et ce
dont il est fier. Des sommets entre chefs d'État aux crises
internationales, les instants décisifs où l'Histoire se fait cessent
d'être dans ce livre les scènes mystérieuses d'un univers qui nous est
interdit : le président, témoin après avoir été acteur, nous les fait
revivre dans leur spontanéité. Valéry Giscard d'Estaing a choisi de
raconter, avec une liberté de ton rare, la réalité du pouvoir et la
continuité de la vie. |
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11. |
Maurice GENEVOIX.
Trente mille jours. France Loisirs.
Editions du Seuil : 1980. Un ouvrage
relié à couverture rigide toilée noire, titres or sur le premier plat
et le dos, 251 pages, 14 x 21 cm.
Prix: 3
€. [N21CG124]
Bon état (8/10).
Dans ce dernier livre écrit quelques mois avant sa mort, Maurice
Genevoix raconte les Trente mille jours qui firent une vie d'homme à
cheval sur deux siècles et une carrière de grand écrivain. Ces pages
providentielles nous sont, d'une certaine manière, personnellement
adressées. Ces mémoires rêveuses sont un peu — et toutes générations
confondues — les nôtres |
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12. |
Elisabeth GEORGE. Enquête dans le brouillard. France
Loisirs, Presses de la Cité:
1990. Un volume à
couverture rigide, noire, jaquette illustrée couleur,
293
pages, 15 x 23 cm.
Prix:
3 €.
[CG151] Etat :
Bon (8/10)
Le sergent Barbara Havers est résolument laide et revêche et bien
décidée à le rester. Elle adore son boulot mais l'idée de faire équipe
avec l'inspecteur Lynley, un ancien d'Eton, pur produit de
l'aristocratie britannique, lui est insupportable. Un type qui prétend
travailler à Scotland Yard pour se rendre utile à la société, au lieu de
vivre sur ses terres ! Un type pourri de charme et avec qui aucune femme
n'est en sécurité. Sauf la pauvre Barbara, évidemment... Mais les
querelles de ce couple inattendu cessent vite devant l'atrocité d'un
crime qu'ils sont chargés d'élucider. Dans un paisible village du
Yorkshire, on a trouvé le corps sans tête de William Teys, paroissien
modèle. A côté du cadavre, une hache et, près de la hache, une grosse
fille qui gémit : "C'est moi qui ai fait ça et je ne le regrette pas."
L'épouvante ne fait que commencer. |
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13. |
Guy GILBERT.
Avec mon aube et mes santiags. France Loisirs, Stock : 1988. Un volume à
couverture rigide, rouge, jaquette illustrée couleur sur fond
blanc, 322
pages, 15 x 23 cm.
Prix:
3 €.
[CG130] Etat :
Bon (8/10)
En quelques années, Guy Gilbert, le curé des loubards, est devenu une
référence, une de ces voix qui crie dans le désert d'une société trop
souvent égoïste. Une société qui ne connaît que la répression devant les
conséquences toujours plus dramatiques de la crise économique et de la
perte de ses valeurs. Des conséquences qui frappent surtout les plus
démunis et les plus faibles : des jeunes en l'occurrence. Notre société
serait-elle en train de tuer lentement son propre avenir, sa jeunesse?
Pourtant, toutes ces brebis égarées qui, devant la démission des
parents, des adultes, sombrent dans la drogue, la délinquance, tous ces
loubards, ces voyous, ces voleurs, sont tous, dans leur immense
majorité, récupérables. C'est ce que nous montre Guy Gilbert, au travers
de multiples anecdotes tirées de sa vie au contact des jeunes de la rue,
à travers ses expériences, ses réflexions et sa vie de prêtre. Traitez
le marginal comme un chien, il vous mordra; traitez-le avec amour, il
vous aimera. Telle est la leçon qu'on peut tirer de ce livre,
indispensable à tous ceux qui veulent encore et malgré tout espérer. |
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14. |
Jean GIONO. Regain. Edition
Bernard Grasset. France Loisirs:
1988. Un ouvrage relié à couverture toilée rigide de couleur grise, jaquette illustrée couleur,
156
pages, 15 x 21 cm.
Prix: 3 €.
[CG155] Etat : Très Bon (9/10).
Tous sont partis. Panturle se retrouve seul dans ce
village de Haute-Provence battu par les vents au milieu d'une nature
âpre et sauvage. Par la grâce d'une simple femme, la vie renaîtra. jean
Giono, un de nos plus grands conteurs, exalte dans Regain avec un
lyrisme sensuel les liens profonds qui lient les paysans à la nature. |
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15. |
Jean GIONO. Colline.
France
Loisirs, Grasset:
1929. Un volume à
couverture toilée rigide, grise, jaquette illustrée couleur,
143
pages, 15 x 21 cm.
Prix:
3 €.
[CG151] Etat :
Bon (8/10)
Un débris de hameau où quatre maisons fleuries d'orchis émergent de blés
drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi chemin entre la
plaine et le grand désert lavandier, à l'ombre des monts de Lure. C'est
là que vivent douze personnes, deux ménages, plus Gagou l'innocent.
Janet est le plus vieux des Bastides. Ayant longtemps regardé et écouté
la nature, il a appris beaucoup de choses et connaît sans doute des
secrets. Maintenant, paralysé et couché près de l'âtre, il parle sans
arrêt, « ça coule comme un ruisseau », et ce qu'il dit finit par faire
peur aux gens des Bastides. Puis la fontaine tarit, une petite fille
tombe malade, un incendie éclate. C'en est trop ! Le responsable doit
être ce vieux sorcier de Janet. Il faut le tuer... Dans Colline, premier
roman de la trilogie de Pan (Un de Baumugnes-Regain), jean Giono, un de
nos plus grands conteurs, exalte dans un langage riche et puissant les
liens profonds qui lient les paysans à la nature. |
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16. |
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Julien GREEN. Les pays lointains. France
Loisirs, Seuil:
1987. Un volume à
couverture toilée rigide, verte, fers et titres or sur le premier
plat et le dos, jaquette illustrée couleur,
892 + XII
pages, 16 x 22 cm.
Prix:
4 €.
[CG174] Etat :
Bon (8/10)
Ayant quitté un Londres sinistre et après une traversée difficile, à
seize ans, Elizabeth arrive à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un
parent, William Hargrove, la recueille ainsi que Mrs Escridge, sa mère
ruinée. Vont-elles l'une recommencer sa vie et l'autre commencer la
sienne dans ce pays inconnu où l'hiver n'existe pas au milieu des
magnolias et des roses ? La plantation heureuse cache, cependant, bien
des drames. En 1850, les Etats-Unis n'ont jamais été aussi près d'une
rupture entre Sud et Nord. La Sécession est dans l'air. Elizabeth croit
que rien n'arrive lamais, lorsque, un soir de bal, elle voit Jonathan.
Bien entendu, c'est toujours la personne qui n'est pas pour vous, celle
ou celui contre qui on vous met en garde, l'ennemi, en somme, qui fait
battre votre cœur. L'amour ne connaît aucun interdit. La vie, autour de
la jeune Anglaise dont la beauté blonde fait des ravages, s'organise à
Savannah, puis en Virginie chez un autre parent, oncle Charlie Jones.
C'est le tourbillon des fêtes de la société et de la foule des jeunes
cousins et cousines, des amis, des serviteurs, des Noirs parmi lesquels
Betty, vieille femme maternelle, dévouée de toute son âme, et une
énigmatique Galloise, Mrs Llewelyn, qui régente la plantation de Dimwood
et joue secrètement les entremetteuses pour Elizabeth et Jonathan.
Celui-ci a épousé une belle femme riche qui a dans les veines un peu de
sang noir. Aussi a-t-elle emmené son jeune époux en Europe, à Vienne, où
cela n'a aucune importance pour être reçue. En Virginie, dans le domaine
de Charlie Jones, Elizabeth répond à l'amour de Ned, le fils encore
étudiant de son fastueux tuteur. Mais sans oublier Jonathan. Et elle
s'interroge : « Peut-on aimer deux hommes à la fois? » C'est le destin
qui en décidera... |
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17. |
Guy GILBERT. Un
prêtre chez les loubards.
France Loisirs, Stock : 1978. Un volume à couverture rigide, rouge,
jaquette illustrée couleur, 154 pages, 13 x 21 cm.
Prix: 3 €.
[CG179] Etat :
Bon (8/10)
Dans certains quartiers de
grande ville des adolescents errent par bandes, semant la peur alors
qu’ils ont eux-niêmes peur. Ils portent tatouées sur le bras les lettres
E.D.M., enfant du malheur. Telle est la paroisse qu’a choisie le père
Gilbert, à Paris, dans le 19e arrondissement. La rue est son église, il
y traîne jusqu’au matin pour rencontrer et aimer ceux qui ne l’ont
jamais été. Les parents alcooliques, les parents destitués ou qui les
abandonnent, font des enfants écorchés à jamais.Leur violence et leurs
cris de haine ne sont que l’expression d’un manque d’amour qu’ils
ressentent profondément. Guy Gilbert raconte son expérience quotidienne
dans la rue et le métro. Il montre que dans tout « salaud, il y a
quelque chose de merveilleux, ces garçons s’entraident et se dévouent
pour plus malheureux qu’eux." Il montre les professions où ils peuvent
s’en sortir mais aussi les prisons où ils désespèrent de la société et
d’eux-mêmes. |
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Dernière Mise à jour : le
samedi, 05. juin 2021
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