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1. |
Georges
Ohnet.
Les batailles de la vie. Ouvrage relié en demi - maroquin
fauve, 654 pages (numérotées de 706 à 1360), couverture rigide cartonnée,
280 x 180 mm, éditeur inconnu. Cet ouvrage comprend deux textes: Serge
Panine et La grande marinière, date inconnue.
Prix: 30 €.
Commande - Message
[L68] État bon. |
2. |
Georges OHNET.
Les batailles de la vie. Les dames de Croix-Mort. Paris, Paul Ollendorff: 1886.
Un volume à couverture cartonnée souple de couleur jaune, 327 pages, 12 x 19 cm.
Prix:
10 €. Commande - Message.
[L9] état bon |
3. |
Jean
d'ORMESSON. Le vent du soir. Jean-Claude LATTES, Paris :
1985. Un volume broché à couverture cartonnée souple, de couleur bleue, 390
pages, 14 x 22 cm,
Prix:
4 €. Commande - Message.
[N21CG12] Bon état.
Depuis Au plaisir de Dieu, Jean
d'Ormesson n'avait pas publié de roman. En voici un avec des personnages
venus de partout, des passions dévorantes, des aventures en cascades, des
coups de tête, des coups de coeur, des coups du sort et même des coups de
théâtre. L'action commence vers le milieu du siècle passé. La scène se
déroule sur quatre continents. Un grand seigneur russe, libéral et
tourmenté, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais promis à un grand
avenir, une vieille famille écossaise, un dictateur d'Amérique du Sud, une
lectrice de français égarée à Saint-Pétersbourg et l'auteur de Nabucco et de
La Traviata figurent parmi les acteurs de cette histoire qui va vite, qui
galope et se noue et ressemble plus à la vie qu'à un traité de morale ou à
un roman à thèse. Ce que raconte Le Vent du soir, c'est une histoire dans
l'Histoire. Ce livre étourdissant vous entraîne au Brésil à l'époque de
l'esclavage, à Venise au tournant du siècle, dans la Russie tsariste, aux
Indes du temps des Anglais, à New York avant New York, dans l'Afrique du Sud
de la guerre des Boers. Jean d'Ormesson a la vertu suprême des très grands
romanciers : il donne la vie à des hommes et à des femmes qui, venus des
horizons les plus divers et les plus opposés, vous deviendront familiers et
ne quitteront plus vos coeurs et vos esprits. |
4. |
Stanislas d'OTREMONT.
L'amour déraisonnable. Éditions Julliard, Paris : 1956. Un volume à
couverture cartonnée souple illustrée, cartonnage blanc de l'éditeur, 320
pages, 12 x 19 cm.
Prix:
20 €. Commande - Message.
[N21CG15] Assez bon état : petit manque sur le dos. |
5. |
Boulat
OKOUDJAVA. L'amour-toujours ou Les tribulations de Chipov. Histoire vraie
racontée sur un air de vaudeville ancien. Traduit du russe par
Marie-France TOLSTOÏ. Les grandes traductions. Albin Michel, Paris : 1982. Un
volume à couverture cartonnée souple pelliculée, cartonnage blanc de l'éditeur,
324 pages, 14 x 19 cm.
Prix:
5 €. Commande - Message.
[N21CG15] Bon état. |
6. |
Marc-Alain
Ouaknin.
Le coq
et le messie, Ha tarngwl whamasiyah.
Langue Français, hébreux Fata Morgana, Paris, 1999. Un volume 39-35
pages, illustrations noir et blanc, couverture illustrée -23 cm. ISBN
2-85194-474-6. Prix:
10 €. Commande - Message.
[L63] état
neuf. Les deux parties de l'ouvrages sont
disposées tête-bêche |
7. |
Louise de La Ramée OUIDA.
Guilderoy. Roman traduit de l'anglais avec l'autorisation de l'auteur
par Fr BERNARD. Tome premier. Librairie Hachette, Paris : 1894. Un volume
broché 10 x 18 cm, à couverture cartonnée souple, 276 pages.
Prix:
6 €.
Commande - Message
[L43] État : assez bon |
8. |
Erik ORSENNA. L'exposition coloniale.
Aux éditions du Seuil :1988. Un ouvrage broché à couverture cartonnée
souple, de couleur blanche à bords orange, 555 pages, 15 x 22 cm.
Prix:
3 €.
Commande - Message
[N21CG108 CG116]
Bon état (8/10).
Je m'appelle Gabriel. Je suis né en 1883 à Levallois,
capitale des chevaux. Louis était mon père, très gourmand de mariages.
Moi, depuis plus d'un demi-siècle, j'aime deux sœurs : Clara, la longue,
photographe de shtetls, et Ann, la blonde, une femme d'affaires qui ne
se donne que debout. Grâce à elles, ma vie aura ressemblé à une
Exposition coloniale : un faux empire, des rêves trop grands, un
spectacle pour les familles... Grâce à elles, j'aurai connu l'Amazonie,
Belem do Para, le positivisme, le port de Londres, la course automobile,
la vie secrète de Clermont-Ferrand, les belles amies de Freud, le visage
hideux du Vélodrome d'hiver, la vieille Hué, capitale des tombeaux... Et
tant d'autres curiosités. Ann et Clara m'auront appris des vérités
insoupçonnées, par exemple que le caoutchouc ressemble à la démocratie,
il évite les guerres civiles entre les choses, que sans les bicyclettes
jamais nous n'aurions perdu Dien Bien Phu, ou que les chagrins (l'amour
sont plus doux dans la jungle... |
9. |
Liam O' FLAHERTY.
M Gilhooley. SEPE, Paris : 1948. Un
volume broché à couverture cartonnée souple de couleur beige, titres rouges,
190 pages, 14 x 19 cm. Prix:
3 €. Commande - Message..
[N21CG79] Bon état (8/10). |
10. |
Georges OHNET.
Les batailles de la vie. L'âme de Pierre. Paris, Paul Ollendorff: sans date.
Un volume à couverture cartonnée souple de couleur jaune, 188 pages, 12 x 19 cm.
Prix:
2 €. Commande - Message.
[L8] état
mauvais (2/10): couverture absente. |
11. |
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Meg O'BRIEN. Aimer à en mourir. Traduction de l'américain
par Edith OCHS. Editions du Rocher:1998. Un ouvrage broché à couverture
cartonnée souple, illustrée, 270 pages, 16 x 24 cm.
Prix: 2 €.Commande - Message
[N21CG123]
Bon état (8/10).
ISBN 2268029514 |
12. |
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Jean d'ORMESSON. Au plaisir de Dieu. NRF. Gallimard: 1974.
Un volume broché à couverture cartonnée souple de couleur beige, avec
rabats, titres rouges, 476 pages, 14 x 19 cm. Prix:
3 €.
Commande - Message.
[CG131] Bon état d'usage (6/10)
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition,
contraint de s'éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet
d'une vieille famille française enfermée dans l'image du passé raconte
ce qui a été et qui achève de s'effondrer. Le berceau de la tribu, le
château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue
chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu'à nos jours,
l'histoire du monde, du pays, du clan, de tout ce que la lignée a
incarné et en quoi elle a cru, et qui s'est peu a peu effrité. Un
mariage d'amour et d'argent, les idées contemporaines et subversives,
les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans
la forteresse de la tradition. L'histoire du XXe siècle, avec ses
situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d'une
famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses
privilèges et conserver son charme. |
13. |
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Jean d'ORMESSON. Tous les hommes en sont fous. (Le vent du soir
Tome II ).
Le second volet du Vent du soir, Tous les
hommes en sont fous, raconte les aventures et les destins croisés de
deux familles dont les parents, les grands-parents, les
arrière-grands-parents ont été présentés dans le premier volume : les
Romero et les O'Shaughnessy. Les quatre sœurs O'Shaughnessy - Pandora,
Atalanta, Vanessa, Jessica - commencent à devenir légendaires par leur
charme et leur beauté entre la crise économique de 1929 et la prise du
pouvoir par Hitler en 1933. C'est l'époque de toutes les audaces et de
tous les bouleversements. Avec l'automobile et le cinéma, le monde
change plus vite en vingt ans que pendant les vingt siècles précédents.
Les Années Folles succèdent à la Belle Epoque et les premiers symptômes
de la fureur de vivre font leur apparition. Entre Hollywood et Paris,
entre Londres et Rome, les quatre soeurs O'Shaughnessy, chacune à sa
façon, sont des stars de ce monde moderne en train de percer sous
l'ancien. Les quatre frères Romero, argentins de naissance, européens
d'éducation, suivent des chemins différents. L'un est un intellectuel de
gauche qui enseigne à Oxford. L'autre est un coureur automobile de
renommée internationale. Nonchalants et rêveurs, les deux autres - des
jumeaux - sont surtout préoccupés par le plaisir et l'amour. D'une
conférence à Moscou à des soirées hollywoodiennes, d'une croisière en
Grèce aux Brigades Internationales, d'un bal à Venise à la Nuit des
Longs Couteaux, nous suivons nos héros. Superbe témoignage sur les
années 30, ce roman nous mène à un train d'enfer. C'est une fresque
colorée, violente, nostalgique et passionnée où la marche du temps
apparaît dramatique et inéluctable. |
14. |
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Nuala O'FAOLAIN. J'y suis presque.
Sabine Wespieser:
2005. Un volume broché à couverture cartonnée souple,
illustrée couleur, 296 pages, 14 x 18 cm. Prix:
3 €.
Commande - Message.
[N] Etat : Bon (8/10)
Résumé du livre : Avec ce deuxième livre de
Mémoires, l'auteur tente de mettre de l'ordre dans le chaos de sa
nouvelle vie : elle évoque, avec la lucidité qui la caractérise, les
effets (ou les méfaits) du succès, nous entraîne dans les coulisses de
'Chimères', son magistral roman, s'interroge sur l'avenir de sa relation
avec son nouveau compagnon et sur sa faculté à s'adapter au 'nouveau
monde'. Car si elle y est presque, rien n'est encore gagné. C'est sans
doute au fantôme de sa mère, morte misérablement sans avoir pu échapper
à ses démons, qu'elle doit la sourde nostalgie de sa vie passée. Nuala
O'Faolain écrit un livre intelligent, drôle, féroce, émouvant, honnête
et généreux sur un moment de vie qu'elle traverse.
Biographie de
l'auteur Née en Irlande au début des années quarante, Nuala
O'Faolain est désormais un auteur internationalement reconnu. Elle a
publié deux récits autobiographiques - On s'est déjà vu quelque part ?,
J'y suis presque (Sabine Wespieser, 2005) - et deux romans - Chimères et
L'Histoire de Chicago May (Sabine Wespieser, 2006). Nuala O'Faolain
partage son temps entre l'Irlande et New York où elle enseigne
l'écriture à l'Université. |
15. |
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Helen OYEYEMI. Mister Fox.
Galade éditions:
2013. TRADUCTEUR : Guillaume Villeneuve. Un volume broché à couverture cartonnée souple,
illustrée couleur, 376 pages, 13,5 x 18,5 cm. Prix:
5 €.
Commande - Message.
[CG184] Etat : Bon (8/10) ISBN :
978-2-35176-242-4
"Tu es un tueur de femmes.
Tu es un tueur en série. » Abominable Mister Fox : Mary Foxe savait bien
qu’il faudrait plus qu’un claquement de doigts pour qu’il change ses
manières, ce serait difficile mais toutes ses prévisions étaient
pulvérisées. Elle avait honte d’avoir brûlé ses histoires à lui. Mais
comment aurait-elle pu laisser Mister Fox la décapiter ? Auteur à succès
dans le Manhattan des années 1930, Mister Fox se prend pour Barbe-Bleue
jusqu’au jour où Mary, sa muse, lui demande de revoir ses certitudes et
l’entraîne dans une folle course-poursuite. S’incarnant tour à tour sous
les traits du Docteur Lustucru, de Bleue et Brune ou de Madame de
Silentio, l’un et l’autre mettent leurs rêves de vie à deux à l’épreuve.
Le jeu se poursuit dans une aventure imaginaire, que vient soudain
interrompre Daphné, l’épouse de Mister Fox. Après Le blanc va aux
sorcières, Helen Oyeyemi revisite le triangle amoureux et nous offre
avec Mister Fox un roman sombre et tendre à la fois, au charme
irrésistible et jubilatoire. « Helen Oyeyemi tisse en inquiétante
sorcière les fils à la fois merveilleux et maléfiques d'un roman [...]
qui emprunte comme en s'amusant au surréalisme ou au pur romanesque
façon soeurs Brontë, au conte africain, à Lewis Carroll ou à la poésie
elliptique d'Emily Dickinson... Helen Oyeyemi étonne sans cesse, par son
art du récit et par l'insolence de ce qu'elle écrit. » – Fabienne
Pascaud, Télérama « Il y a chez cette délicieuse anglaise autant de
génie que de modestie. Après le mythe de la maison hantée dans Le blanc
va aux sorcières, c’est celui de Barbe Bleue qu’elle tricote, taquine et
transpose avec un plaisir contagieux. Barbe Bleue maquillé en auteur à
succès dans le New York des années 30. Derrière la version féministe du
macho de Perrault, Mister Fox est une réflexion jubilatoire sur l’art de
raconter des histoires. » – Augustin Trapenard, Elle « Complètement
jubilatoire ! Une merveille d'intelligence, d'humour et de vivacité ! »
– Augustin Trapenard, « Le Grand journal », Canal + « Elle n’a pas
trente ans. Et pourtant, il est d’ores et déjà certain qu’il faudra
compter avec elle… Dans Mister Fox, Oyeyemi entrelace légendes
africaines, contes de Perrault et le roman britannique des années 1930,
dans la veine de Daphné du Maurier et de son célèbre roman Rebecca. Ça
enchante. Ça foisonne. Cela s’appelle le réalisme magique… » – Florence
Noiville, Le Monde « Révélée en France en 2011 avec Le blanc va aux
sorcières, roman troublant, mi-campus novel, mi-conte gothique, Helen
Oyeyemi s'imposait comme une magicienne, quelque part entre les soeurs
Brontë (les landes brumeuses) et Marie NDiaye (la torpeur, le goût des
métamorphoses et des sortilèges). Elle revient, et on aime encore plus,
drôle et espiègle, avec ce Mister Fox. » – Gladys Marivat, Chronic'art «
Helen Oyeyemi est l’auteure de trois romans, acclamés par des prix
prestigieux. Romancière à l’imagination débordante, elle revient avec un
quatrième roman où la réflexion sur le réel et le social se mêle
étroitement à la fantaisie magique et au féerique. » – Tirthankar
Chanda, RFI « Et comment ne pas s'exclamer devant cet autre prodige,
apparemment délié de son pays natal, qu'est Helen Oyeyemi ? Cette
romancière, qui a grandi à Londres et qui vit en Europe centrale, impose
un univers où le pur gothique anglais se mâtine discrètement de sa
culture yoruba, nous semble-t-il, dans cette perméabilité constante
entre les mondes visibles et invisibles. Après Le blanc va aux
sorcières, le délicieux Mister Fox (Galaade) réinterprète Barbe-bleue
avec un humour fantasque et une virtuosité de plume ensorcelante. » –
Valérie Marin la Meslée, Le Point « Au fil de ses romans, Helen Oyeyemi
construit une oeuvre forte, originale, et compose une littérature à son
image, sans frontières. » – Séverine Kodjo-Grandvaux, Jeune Afrique «
Une découverte. Il est rare d'être interpellée et ʺhantéeʺ (dans le bon
sens du terme) par un livre, et dans ce cas précis, plus précisément par
un écrivain, l'univers intelligent, sensible, étrange, extrêmement
cohérent d'Helen Oyeyemi. » – Coup de coeur d'Élise Henry, libraire au
Rideau rouge (Paris) « Oyeyemi a le talent d’une écriture complexe, des
situations souvent infâmes sans pour autant imposer son jugement » –
Aimee Bender, The New York Times, à propos de Mister Fox « Une
élaboration mature au style légèrement obsessif,
provocateur-mais-ludique. Un récit féministe troublant en résonnance
avec le Mythe de Barbe Bleue. » – Megan O'Grady, Vogue, à propos de
Mister Fox |
16. |
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Erik ORSENNA. La
chanson de Charles Quint.
Stock:
2008. Broché: 192 pages ISBN-10: 2234061407 ISBN-13: 978-2234061408
Dimensions: 21,4 x 13,2cm. Prix:
3 €.
Commande - Message.
[P] Etat : Très Bon (9/10)
" Comment
vous expliquer d'un mot, vous qui ne l'avez pas connue ? Comment la
saluer au plus juste maintenant qu'elle n'est plus ? Quel portrait
d'elle puis-je toujours garder sur moi, que personne ne me vole, et pas
même la vie qui passe ? " |
17. |
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Erik ORSENNA. La
fabrique des mots.
Hors collection littérature française.
Illustrations couleur in texte et hors texte: Camille CHEVRILLON. Stock:
2013. Broché: 144 pages ISBN-10: 2234074207 ISBN-13: 978-2234074200
Dimensions: 21,4 x 14,4 cm Prix:
4 €.
Commande - Message.
[P] Etat : Très Bon (9/10)
« Il y a des
histoires qui sont des déclarations de guerre. Voilà pourquoi, moi,
Jeanne, je me suis tue. J’ai préféré attendre que le temps passe.
J’étais petite, à l’époque, dix ans et quelques mois. Mais l’heure est
venue de parler. »
L’ignoble
Nécrole a encore frappé. L’objet de sa bataille ? Les mots. Il y en a
trop, beaucoup trop. Pour faire taire tous les incurables bavards, tous
les poètes, tous les chanteurs, tous les raconteurs d’histoires, tous
les amoureux qui disent et redisent leur flamme, tous les humiliés qui
protestent, tous les journalistes qui révèlent et, trouve-t-il, polluent
de leurs nuisances sonores jusqu’à la nuit, Son Excellence le très
distingué Président à vie a édité une liste, pompeusement intitulée «
Circulaire VIII.2012.3917 », celle des trente mots désormais autorisés.
Pour Mlle Laurencin et les élèves de CM2 de l’école Simon-Bolivar, c’est
décidé, la guerre est déclarée. Parmi les escales de cette croisade sur
terre et sur mer bientôt suivie par l’île tout entière, on apprendra
comment le Palais de justice fait les choux gras de deux brasseries aux
drôles de spécialités et ce que le Pays de Tendre dit de l’amour, on
découvrira qu’une salle de classe et un centre de stratégie militaire ne
sont pas si éloignés et qu’une ancienne mine d’or peut renfermer bien
plus précieux que le plus précieux des métaux. Amis ou ennemis de
Jeanne, en campagne ou non contre l’ignorance, on croisera le chemin
d’une petite foule d’êtres et de créatures, parmi lesquels un élégant,
trois jeunes à capuches, des pompiers, un Capitan accablé et très
prolixe en anecdotes, un brochet plus vrai que nature, deux vieilles
soeurs aussi virulentes qu’érudites, un certain M. Henri et, toujours,
la furie de Nécrole…
Plus de dix
ans après sa première déclaration d’amour à la grammaire, Erik Orsenna
ne pouvait conclure qu’en explorant la fabrique des mots. Qui les crée ?
D’où viennent-ils ? Comment combinent-ils leurs origines ? A-t-on le
droit d’en inventer de nouveaux ? Si l’anglais domine toutes les autres
langues, nos mots à nous seront-ils réduits à l’esclavage ? À toutes ces
questions, Jeanne répond, une fois de plus, et raconte ses aventures au
sein de cette mystérieuse fabrique. " |
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Dernière Mise à jour : le
samedi, 05. juin 2021.
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