





| |
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z |
B:
BA
BAZ
BE
BER
BL
BO
BOR
BOU
BR
BU |
1. |
Hervé Bazin.
Les bienheureux de La Désolation. Éditions
du Seuil, Paris, 1970, première édition. Un volume à couverture cartonnée souple, 140 x 205 mm, 248 pages.
Dédicace de
l'auteur à xx de l'Académie Française.
Prix:
10 €.
[L77]
Assez
Bon état.
Tristan da Cunha, surnommée l'île de La Désolation, offrait au milieu des
tempêtes de l'Atlantique sud une vie rude, très primitive, à ses 264
habitants, lorsqu'en 1961 une éruption volcanique contraignit ceux-ci à se
réfugier en Angleterre, où ils découvrirent à la fois les merveilles et les
méfaits de la civilisation. Dès 1963, n'y pouvant tenir, ils regagnaient
leur village ravagé, sous le cratère encore fumant. On put écrire alors que
grand-père disait non à notre société comme allaient le dire cinq ans plus
tard, en France, les contestataires de 1968. Très vite pourtant les Tristans
se ravisèrent. L'île est aujourd'hui entièrement modernisée. Mais elle l'est
dans un esprit très particulier. S'ils ont accepté de la technique ce qui
permet de mater une nature hostile, les insulaires refusent de se laisser
dominer par elle. Ils demeurent fidèles à leur communauté qu'aèrent, avec le
Vent et l'aventure à domicile, une liberté, une égalité, un type de vie où
l'entraide chasse la compétition, comme le nécessaire chasse le superflu.
Tristan, que son isolement protège, ne fournit pas de leçon, pas d'exemple.
Mais ce cas, par ses résonances, déborde l'exception. Tel est le fait
divers, peu connu en France, bien qu'il ait outre-manche défrayé la
chronique et passionné les sociologues, qui a inspiré à Hervé Bazin ce roman
plein de couleur et de mouvement dont le ton s'apparente à celui d'un conte
philosophique qui aurait l'avant d'être vrai. |
 |
2. |
René BAZIN.
La terre qui meurt. Mauriac parlait de chef-d’œuvre, Proust
rêvait en lisant ses descriptions et Claudel admirait le style de ce Bazin
si injustement oublié aujourd'hui, peut-être parce qu'il montrait avec trop
de sérieux et d'élévation, de foi et d'émotion les choses de la terre et les
choses de l'âme. "La terre qui meurt"; livre chatoyant et profond comme le
terroir, est sans doute un des modèles insurpassables de ces sagas de la
condition paysanne plus ou moins authentiques qui nous plaisent tant
aujourd'hui. C'est l'histoire, sombre mais sans amertume, d'une famille de
métayers dont les joies simples et les peines violentes s'inscrivent dans le
grand mouvement de la propriété menacée et de la désertion des campagnes qui
étaient le fléau de la France il y a un siècle. Mais c'est aussi un poème,
dit M. Genevoix, "un beau poème d'hier et d'aujourd'hui, actuel comme une
Enéide vendéenne, humble, fervente, traversée d'ombres et de lumière dans la
coulée des siècles où passent, éphémères et sans cesse renaissantes, les
générations des vivants".
-
Éditions Calmann-Lévy, Paris, Sans date. Un volume
broché 337 pages, 18 cm. Prix:
3 €.
[L85] Assez bon état,
mais dos de la couverture partiellement manquant.
-
Et aussi dans la section
Poitou - Charente
|
 |
3. |
Hervé BAZIN.
Le matrimoine. Éditions du Seuil, Paris : 1967. Un volume
broché à couverture cartonnée souple, 286 pages, 14 x 21 cm.
Prix:
3 €. [N21CG12 CG131] Bon état. Dans la
langue familière, se marier est souvent pris comme synonyme de faire une fin, ce
qui semble impliquer qu'a été conclue une association assurant au nouveau couple
l'opulence et la paix jusqu'à son dernier jour. Or ce jour-là est lointain, ceux
qui s'écoulent entre-temps onéreux et la fin est en réalité celle de la vie
antérieure à la cérémonie : tel est le paradoxe du mariage dont le jeune avocat
angevin Abel Bretaudeau mesure la vérité dès le retour du voyage de noces. Rien
ne l'a préparé à l'existence à deux qui commence pour lui avec Mariette Guimarch,
fille de bonnetiers prospères. A deux? C'est compter sans l'invasion de la
belle-famille, puis bientôt d'une nouvelle génération de Bretaudeau, tous
profondément marqués par l'éducation Guimarch. Ainsi le veut la tendance du
siècle où le sceptre échappe au roi pour passer aux mains de la reine, où le
patrimoine se transforme en matrimoine pour la plus grande gloire de la
méragosse... et son plus grand souci. Abel le note d'une plume tour à tour
vengeresse, amusée, attendrie, au fil de cette chronique d'un ménage pareil à
tant d'autres qui est aussi la chronique spirituelle et percutante des mœurs de
notre temps. |
 |
4. |
René
BAZIN. La douce France. Paris; J de Giord éditeur: 1911. Un volume
broché 14 x 21 cm, à couverture cartonnée souple de couleur beige, 312 pages,
illustrations de JM BRETON.
Prix: 8 €. [L35] État bon |
 |
5. |
Hervé BAZIN.
La mort du petit cheval. Grasset, Paris : 1950. Un volume broché à
couverture cartonnée souple, cartonnage éditeur de couleur grise, 316 pages, 12
x 19 cm.
Prix: 4 €. [N21CG17] Bon état.
« Vous le savez, je n'ai pas eu de mère, je n'ai eu qu'une Folcoche. Mais
taisons ce terrible sobriquet dont nous avons perdu l'usage et disons : je n'ai
pas eu de véritable famille et la haine a été pour moi ce que l'amour est pour
d'autres. » Si loin de Folcoche qu'il vive désormais, jean Rezeau n'en continue
pas moins de subir, à travers ses révoltes glacées et ses illusions mort-nées,
la tyrannie ancienne de la femme qu'il déteste le plus au monde. Dans
l'apprentissage d'une liberté douteuse, les métiers exercés tant bien que mal,
les amours sans conséquence, c'est toujours le spectre de la mère qui revient,
tentaculaire et prêtant à toute chose les couleurs de la hargne, de l'amertume
et de la dérision. A la mort du père Rezeau, jean croit tenir sa revanche, mais
comment humilier un être qui a le talent de rendre tout humiliant ? La cruauté
de l'analyse, le cynisme émouvant du héros et l'acidité du style font du roman
de Bazin un des meilleurs réquisitoires, à la fois vif et modéré, contre un
certain type d'oppression familiale. |
 |
6. |
René BAZIN.
Les Oberlé. Collection "Le Zodiaque". Calmann-Lévy, Paris:
1947.
Un volume broché à
couverture cartonnée souple de couleur fauve, 248 pages, 13 x 19 cm.
Prix: 3 €. [CG102]
Assez Bon état (7/10)
|
 |
7. |
 |
Hervé BAZIN. L'école des pères.
Editions du Seuil : 1991. Un volume broché à couverture cartonnée
souple, blanche à bords rouge, 346 pages, 17 x 21 cm.
Prix: 2 €.
[N21CG99]
Bon
état (8/10). L'école des pères. Que l'oeuvre
d'Hervé Bazin soit, pour l'essentiel, une chronique de l'évolution des
moeurs dans la seconde moitié du XXème siècle, nul doute. On peut même
se demander si son nouveau roman n'achève pas un cycle. Le Matrimoine
nous a proposé le portrait d'un homme en mari. Voici brossé celui du
même homme en père. Rôle ingrat, désormais ? Rôle nouveau en tout cas,
depuis 1968, notamment pour Abel Bretaudeau bousculé par le changement.
Tout va si vite ! Dans les vingt années qui suivent, éducateur
s'éduquant sur le tas, Abel doit se remettre en question, s'interroger
sur son rôle et ses moyens, s'en contenter, transiger avec l'école, la
télé, les copains, construire vaille que vaille une démocratie
familiale. Agitée, forcément ! Avec les enfants grandissent leurs
problèmes que l'adolescence rend aigus et dont la solution, faute de
consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles
études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment
accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces
enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que
pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L'Ecole
des pères ne relève aucunement de l'autobiographie, Hervé Bazin qui a
sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa
façon cet Abel qui, d'abord pas très doué, apprend la compréhension,
l'indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé,
vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous
connaissons tous |
 |
8. |
Hervé BAZIN. Vipère au poing. Collection B 24.
Grasset. 1963. Un volume relié à couverture rigide, beige, 286 pages, 14
x 21 cm.
Prix: 8 €.
[N21CG124]
Bon
état (8/10). Vipère au poing, c'est le
combat impitoyable livré par jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses
frères, à leur mère, femme odieuse, surnommée Folcoche. Cri de haine et
de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d'Hervé
Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les
écrivains les plus lus de l'époque. |
 |
9. |
 |
Hervé BAZIN. Au nom du fils. Aux éditions du Seuil: 1960.
Un volume broché à couverture cartonnée souple, cadre de couleur orange
sur fond blanc, 252 pages, 14 x 21 cm.
Prix: 6 €.
[CG177] Etat :
Bon
(8/10). Une fois de plus, au premier mot
de réprimande, Bruno s'est enfui dans les rues de Chelles et son père
donne aux voisins le spectacle du respectable professeur Daniel Astin
s'époumonant à rattraper son fils rebelle. A l'agacement succède la
pitié pour ce gamin qu'il sait si mal prendre, de l'aveu de tous et du
sien propre. Mais il faut sauver la face, s'exclamer bourru : « Veux-tu
faire croire à tout le monde que je n'aime pas mes enfants? » Et Bruno
de répondre « Tu m'aimes, bien sûr, mais tu m'aimes moins. » Touché!
pense Daniel qui a la quasi certitude que Bruno, son dernier-né, n'est
pas de lui. Il s'est efforcé pourtant d'être bon père. L'enfant a-t-il
deviné, senti l'effort ? Piqué au vif, il tente la reconquête de ce fils
farouche. Daniel Astin gagne la bataille, mais à quel prix et pour quel
triomphe dérisoire? Victoire à la Pyrrhus, dont Hervé Bazin retrace les
étapes avec le talent âpre et mordant, toujours lucide, qui le
caractérise. |
 |
 |
Dernière Mise à jour : le
samedi, 05. juin 2021.
| |
|